Comment réussit-on dans le monde numérique ? En collectant des données sur les internautes pour les convertir en clients payants. Une simple recherche sur Google permet de constater un taux d’abandon de panier autour de 70 % globalement. Les raisons peuvent varier d’un site à l’autre, mais dans la plupart des cas, le fait d’être obligé de s’enregistrer pousse vos visiteurs à abandonner leurs articles dans leur panier pour aller voir ailleurs.
L’e-commerce n’a pas vraiment évolué ces dernières années. Depuis le brevet d’Amazon pour commander en un clic (« one-click »), le commerce en ligne n’a connu aucune innovation majeure. Certes, le choix d’articles a augmenté et l’on trouve plus de choses sur Internet aujourd’hui. Et si vous le souhaitez, vous pouvez faire tous vos achats en ligne, même vos courses alimentaires. Mais pour devancer la concurrence, les sites marchands vont devoir inverser la tendance pour que 70 % de leurs visiteurs aillent au bout de leurs achats chez eux.
Aujourd’hui, les sites en ligne mettent tout en œuvre pour établir un profil de leurs visiteurs à partir de leurs cookies de navigation. Ces visiteurs sont un peu comme des fantômes qui passent à travers leur site. Si l‘internaute a l’habitude de vider son historique de navigation de temps à autre, le cookie n’a plus lieu d’être. Pour faire la différence, vous devez transformer vos visiteurs en personnes bien réelles prêtes à mettre la main à la poche.
La gestion des accès et des identités (IAM) a toute son utilité dans le processus de conversion. En utilisant un fournisseur d’identités qui prend en charge plusieurs méthodes d’authentification, vous laissez aux visiteurs le choix du mode de connexion. Au lieu d’imposer à vos visiteurs la création d’un nouveau mot de passe qu’ils oublieront très vite, vous pouvez les autoriser à utiliser l’une de leurs identités – Facebook, Google, LinkedIn, Bureau365/ Microsoft Live, téléphone mobile, etc. Et pour fidéliser votre clientèle, vous pouvez également permettre aux utilisateurs existants de lier ces méthodes d’authentification externes aux informations de leur compte.
Mais, le site a également besoin d’informations pour l’expédition notamment – informations sans lien avec l’authentification. Là encore, une solution IAM peut s’avérer utile. Il est possible de demander au fournisseur de services d’authentification d’autres renseignements sur l’utilisateur. Mobile Connect est un bon exemple. Les opérateurs de réseaux mobiles à travers le monde déploient désormais Mobile Connect, et dans la plupart des cas, l’opérateur du réseau mobile connaît l’adresse des abonnés. Ces interfaces peuvent être utilisées pour demander d’autres renseignements sur l’utilisateur, comme son adresse… avec le consentement des utilisateurs bien entendu.
L’acquisition de données d’identité le plus tôt possible lorsque l’internaute accède au site Web permet aux cybermarchands de mieux profiler leurs visiteurs, de créer des offres adaptées ou des promotions en fonction de leur historique d’achats. Il semble difficile de s’appuyer uniquement sur les cookies, sous peine de rencontrer des problèmes – notamment si l’utilisateur n’a pas autorisé l’utilisation du cookie, comme dans l’affaire contre Facebook en Belgique. Les cyberacheteurs possèdent plusieurs identités sociales ou « faciles », pas uniquement Facebook. Dès lors que l’on prend en charge un large éventail d’identités pour les combiner avec les politiques d’utilisation de cookies – pour lesquelles les utilisateurs ont donné leur accord – l’acquisition de données d’identité sur les clients devient un jeu d’enfant. Les clients fidèles y trouvent aussi leur compte. Ils utilisent « ce qu’ils ont déjà », et bénéficient ainsi d’une expérience utilisateur améliorée. Résultat : l’enregistrement est plus simple, le taux d’abandon chute et votre activité prospère.
Pour en savoir plus sur Mobile Connect et les avantages d’une solution IAM centrée sur le client, inscrivez-vous pour visionner notre webinaire « How to Utilize the Universal Mobile Phone for Authentication » diffusé le 18 novembre 2015.